
Il y a longtemps que je souhaitais lire ce roman, sans doute car l’Afghanistan occupe une place particulière dans ma mémoire depuis que j’y ai traîné mes guêtres à peu près au moment où se noue l’intrigue des cerfs-volants de Kaboul au milieu des années soixante-dix.
Issu d’une famille de la grande bourgeoisie pachtoune le narrateur grandit à Kaboul avec comme meilleur ami le fils du serviteur de son père. Il est question ici de l’amitié, de lâcheté de courage et de rédemption avec en toile de fond un pays qui se déchire, la chute de la monarchie, la république qui bascule dans le communisme, l’invasion soviétique et la sinistre oppression des Talibans.
Un beau roman.